Toi, la petite chose si fluette que l’on a posé sur moi il y a un peu plus de deux ans.

Cette si petite chose. Si chaude. Si douce. Tu étais restée réveillée un long moment pour que nous puissions faire connaissance.

Toi à qui je donne tout. Tout mon amour. Toute ma patience. Même s’il y a des jours où j’en ai plus que d’autres.

Toi que j’ai vu dormir, sourire, marcher, rire à gorge déployée. Pleurer aussi. Comme une déchirure à mon cœur à chaque larme versée.
Je sais que je ne t’élève pas pour moi, mais pour toi et pour ce monde qui nous entoure.

J’essaie de te montrer la voie, d’être l’exemple de ce que je voudrais que tu sois. Une femme forte et douce, empathique mais sûre d’elle.

Bientôt tu vas vivre avec d’autres, et je ne serai pas là pour t’expliquer, pour t’encourager, pour te soulager.

Tu vivras ta vie, loin de mes yeux, mais toujours près de mon cœur.
Le début d’autres aventures.

Parce que tu es ma plus grande force. Mais aussi ma plus grande faiblesse.

Aujourd’hui je t’ai inscrite à l’école…