Mon bébé…

Ces derniers jours tu as été malade.

Que c’est douloureux pour mon cœur de maman de te voir dans cet état.

Avec de la fièvre, avec des douleurs… Toi d’habitude si vive, si souriante, tu ne voulais que mes bras.

J’aimerai prendre ta douleur et la faire mienne pour te soulager ne serait-ce qu’un peu.

Et là je me dis que j’ai de la chance de travailler comme je le fais, et de pouvoir te garder auprès de moi le temps que tu ailles mieux.

Et là je me demande, comment font les familles dont les parents travaillent et n’ont pas de jour « enfant malade » ?

Travaillant durant des années en crèche, j’en ai reçu des enfants sous Doliprane, mais dont on voyait que ça n’allait pas fort…

Alors quand bébé est malade, on pose une journée de congé, ou deux, ou trois.

Ces congés dont on aurait aimé profiter pour jouer ensemble, faire des balades, aller voir la famille quelque peu éloignée.

Ces congés dont on a besoin pour se reposer, et non pas pour être encore plus fatigué en revenant 3 jours après, car bébé était brûlant de fièvre et n’était bien que dans les bras et se réveillait douloureux toutes les heures.

Alors, j’ai l’espoir qu’un jour, le monde sera en faveur de la famille, de l’amour, de la bienveillance.

Pour qu’un jour, tous les enfants malades puissent profiter de leur parent sans craindre de devoir retourner trop vite en collectivité.

Bon courage à tous ceux qui ont un enfant malade !